LIFE IS DEAD
-Ils n'ont pas de noms, pas d'identité. Ils n'ont rien.
Qatriéme d
"Ah ! mes amis
Vous qui êtes à l’abri
Pourquoi cette hostilité ? Sommes-nous
Vos ennemis, nous qui sommes les ennemis de l’injustice ?
Quand ceux qui luttent contre l’injustice sont vaincus
L’injustice passera-t-elle pour justice ?
Nos défaites, voyez-vous,
Ne prouvent rien, sinon
Que nous sommes trop peu nombreux
À lutter contre l’infamie,
Et nous attendons de ceux qui regardent
Qu’ils éprouvent au moins quelque honte."
Nos défaites ne prouvent rien, Bertolt Brecht.
Extraits:
« Il y a des Hommes qui perdent leurs destinées entre les mains d’un état,
Le laissant pour eux décider de leurs désirs,
Reniant tout droit sur leurs existences,
N’ayant pas la force d’eux-mêmes mettre sur pieds,
Les rêves et les projets qu’il leur suffirait pourtant de s’extorquer.
Se battre au nom d’un idéal,
Ça reste se battre ;
Forcément,
Ça laisse des séquelles. »
"Car la joie,
Je ne connais pas.
Le parfum des fleurs,
Je ne le sens pas.
L’amour passionnel,
Je n’en veux pas.
Les tourments éternels,
Je ne suis que ça.
L’ambition sans mesure,
Je ne comprends pas.
Et l’amitié d’autrui,
Je ne sais pas ce qu’elle signifie.
Le coeur qui bat,
M’est étranger ;
La musique ne m’évoque rien,
Les notes me laissent froide,
Les livres ne changent rien,
La carcasse vide des mots ne m’inspirera jamais.
La politique m’apparaît vaine ;
Pas grand espoir de tout changer,
L’histoire un peu trop pleine,
Qui saura ne pas nous oublier ?
Si de la guerre je n’avais vue,
Que des misères n’en seraient plus !
Que des Hommes,
L’angoisse n’existerait !
Plus que douceur,
Plus que senteurs,
Une explosion de couleurs dans mon esprit encore uni [...]"
Le laissant pour eux décider de leurs désirs,
Reniant tout droit sur leurs existences,
N’ayant pas la force d’eux-mêmes mettre sur pieds,
Les rêves et les projets qu’il leur suffirait pourtant de s’extorquer.
Se battre au nom d’un idéal,
Ça reste se battre ;
Forcément,
Ça laisse des séquelles. »
"Car la joie,
Je ne connais pas.
Le parfum des fleurs,
Je ne le sens pas.
L’amour passionnel,
Je n’en veux pas.
Les tourments éternels,
Je ne suis que ça.
L’ambition sans mesure,
Je ne comprends pas.
Et l’amitié d’autrui,
Je ne sais pas ce qu’elle signifie.
Le coeur qui bat,
M’est étranger ;
La musique ne m’évoque rien,
Les notes me laissent froide,
Les livres ne changent rien,
La carcasse vide des mots ne m’inspirera jamais.
La politique m’apparaît vaine ;
Pas grand espoir de tout changer,
L’histoire un peu trop pleine,
Qui saura ne pas nous oublier ?
Si de la guerre je n’avais vue,
Que des misères n’en seraient plus !
Que des Hommes,
L’angoisse n’existerait !
Plus que douceur,
Plus que senteurs,
Une explosion de couleurs dans mon esprit encore uni [...]"
"C’était un peu comme s’ils respiraient encore,
On s’attendait à tout moment,
A les voir se ranimer,
A reprendre leurs activités,
Familles qui s’étaient arrêtées au souper,
Amants qui s’enlaçaient,
Enfants qui paisiblement dormaient,
Pourtant aucun d’eux,
Ne s’est jamais réveillé."
Page facebook: https://www.facebook.com/Life.is.dead.frei.drang?ref=hl
On s’attendait à tout moment,
A les voir se ranimer,
A reprendre leurs activités,
Familles qui s’étaient arrêtées au souper,
Amants qui s’enlaçaient,
Enfants qui paisiblement dormaient,
Pourtant aucun d’eux,
Ne s’est jamais réveillé."
Page facebook: https://www.facebook.com/Life.is.dead.frei.drang?ref=hl
